Je suis meilleur qu' on imagine Multiplier les étincelles pour n'allumer qu'une pauvre flamme un numéro superficiel au chevet d'une bien jolie femme doubler des camions d'hydromel pour se saôuler d'un verre d'eau sale veilleur de nuit, les mains au ciel j'implore le dieu des visages pâles je suis meilleur qu'on imagine je pourrais très bien vous surprendre essayer des trucs en cabine faire une belle rentrée en septembre je me prépare pour la soirée méticuleux jusqu'au détail je rêve à des feux de forêt je me brûle sur un feu de paille ses mains s'ennuient au bord du lit rien à offrir et rien à prendre la nuit froissée s'est refroidie personne n'a soufflé sur les cendres Courant d'air Mes amygdales me font mal quand j'avale les nouvelles en silence j'ai changé l'eau du bocal l'animal il lui faut de l'oxygène comme le temps passe courant d'air j'attends que tu fasses ton tour le temps passe courant d'air je t'aime comme au premier jour tu as fait preuve de trouvailles en tout genre un mot doux pour une pagaille juste, c'est juste un regard é phémère un regard une eau pure qui s'évapore une odeur d'huiles essentielles sur la peau je respire et tout s'efface à nouveau L'école du rire A l'école du rire j'ai triché pour vous plaire quelqu'un de plus drôle quelqu'un m'a dénoncé je suis parti en vrille j'ai manqué de matière je suis parti en vrille j'ai manqué de lumière à l'école des fous je pense à vous à l'école du cœur vous étiez la première je n'étais pas à l'heure quelqu'un m'a remplacé à l'école des fous je pense à vous je vous ai vu sourire au pire, rire de moi à l'école des cons j'ai fait un malheur je donnais des leçons les lois du bonheur je suis parti en vrille un peu trop de matière je suis parti en vrille j'ai manqué de lumière Ici ou ailleurs Ici ou ailleurs quelle drôle d'idée c'est du pareil au même on est tous voleur de cartes postales de jours meilleurs dormez sur vos deux oreilles laissez vous aller c'est peut-être à côté au fond de nous on manque de tout alors, au dehors, on cherche encore on ne tient plus en place on cherche encore ici ou ailleurs c'est la foire aux affaires les deux nous font la paire ici ou ailleurs on écrit des mots tendres on voudrait les entendre on a dansé la nuit du baptême jusqu'à l'aube, un dimanche en famille les enfants ont veillé un peu tard lequel d'entre eux reste à l'écart lequel d'entre eux rêve au départ ici ou ailleurs on se fait à l'idée qu'on devrait s'en aller ici ou ailleurs on veut du soleil on veut de la sueur ici ou ailleurs Comptez sur moi Famille, au bord à bord sans se toucher, un garde fou nous rappelle qu' on a souvent tort de s' emballer Famille, tenez vous bien j' ai un bolide un anticorps si je vois le bout de la rue c' est déjà loin comptez sur moi Famille, tu t' en souviens des coups de tête des coups de main si tu mens, je vais en enfer on en revient Famille, aux premières loges des invités un peu retors je sais, j'ai cassé quelques plats j'y pense encore comptez sur moi j'ai dit ou j'ai pensé, pensé bien fort que je t'aimais et j'attends plus qu' il soit trop tard c' est décidé Famille, tenez vous bien j'ai un bolide un anticorps si j'ai vu le bout de la rue je n'oublie rien comptez sur moi
Sans raison particulière Sans raison particulière je suis descendu dans la rue frappé par un éclat de lumière les jours meilleurs sont les bienvenus de l'alcool dans le fond d'un verre décidément l'hiver s'est mal tenu sorti du fond de ma tanière les voisins ne me reconnaissent plus la fluidité des saisons graves la pluie nous rappelle par ici que l'eau par vagues successives lave les pierres, l'hiver aussi de l'humanité dans toute chose du Tabasco dans tous les plats la radio nous annonce des jours plus roses bientôt tu me prendras par le bras toi et moi sans raison particulière je pense encore à nous aujourd'hui je prends la vie comme elle va il n'y a pas de surprise avant la nuit la nuit, c'est encore pour toi demain, nous serons chez nous mon inconnue familière n'attendre que ça, le reste on s'en fout toi et moi sans raison particulière mes semaines finissaient toujours mal une année passée en quarantaine n'a pas suffi à tuer l'animal la nuit, c'est toujours pour toi demain, nous serons chez nous mon inconnue familière n'attendre que ça, le reste on s'en fout toi et moi Il faudra que je m'en souvienne Premiers emois, premières chaleurs premiers désirs ascensionnels premiers essais, premieres peurs Il faudra que je m'en souvienne comment retrouver le mélange qui enflammait nos cœurs fébriles nos révolutions immobiles Il faudra que je m'en souvienne combien de jours sans vacances a profiter d'une éclaircie nos regards pour commencer nous n'étions pas très raisonnables combien de temps passé dehors si c'est écrit dans ton journal il faudra que je m'en souvienne toujours partants pour la débauche de sentiments qui nous dépassent comme des records encore à battre il faudra que je m'en souvienne combien de voyage à l'étranger vous auriez dû me consulter j'ai pourtant des notions d'anglais il faudra que je m'en souvienne de lettres en images, en souvenirs des bouts de ficelles dans mes tiroirs au bout desquelles ma vie s'étire Il faudra que je m'en souvienne Nocturne on est seul seuls au monde dans la foule formidable la formule à l'envers ç a donne quoi, on s'y perd on a joué sur le comptoir la lumière sur les verres la fumée entre les doigts on s'appelle sans raison on tutoie le patron qui nous laisse sur le trottoir comment écrit-on trottoir? un danseur nous dépasse je m'amuse comme un fou j'ai du temps devant moi et vous qu'avez-vous sur vous ? du génie dans vos pas la voiture est en panne elle a dormi sous la pluie je m'adresse aux taxis qui m'évitent à tout prix bien parti pour troubler le sommeil de cette ville on s'adonne aux plaisirs des éspèces protégées en milieu naturel on s'isole et puis non, retournons dans la foule comme le jour qui revient j'ai du temps devant moi et vous qu'avez-vous sur vous ? du génie dans vos pas A nous Une aire de repos à faire des envieux une grande surface de la place pour deux une aire de jeu un peu à l'écart on prend du retard on se voit si peu chacun fait de son mieux un jour ou l'autre, un jour heureux chacun son tour, c'est à nous les courants violents de nos chasses au trésor suivent les mauvais vents et nous poussent encore on fera des merveilles le bas côté c'est moins fréquenté je surveille
La nuit commence ici Le souvenir d'un ordinaire à la première bouffée de chlore au grand bassin je brasse de l'air si je t'attrape, je t'adore les calligraphies verticales des néons le long des vitrines un avion entre deux escales c'était beau du haut des collines la nuit commence ici fermer la porte d'une usine perdre les hommes dans la nature retrouver le gôut des combines rester poli, raser les murs en laissant filer le soleil le soir envelopper les collines s'éteindre au loin l'eau des piscines on s'est perdu en plein sommeil la nuit commence ici la pluie peut tomber en rafales anéantir les âmes en peine il fait déjà chaud dans la salle toute la ville est montée sur scène la nuit commence ici La neige 17 heures et des poussières à en croire la lumière d'un ciel blanc comme une étoile découpé par de la pierre je la sent au delà des remparts attendez de voir la neige vous ne serez pas déçu je vais au bout de la terre c'est ma seule limite j'ai mon mauvais caractère et ma mauvaise conduite je m'éloigne des remparts il va me manquer la neige vous ne serez jamais perdus les verdures municipales rechauffées sous la serre à l'abri des gelées matinales comme les jardins du bord de mer isolés par les remparts ne laissez pas passer la neige descendez dans la rue n'oublie pas de changer l'heure de l'automne à l'hiver la ville a perdu ses couleurs
à l'ombre des murailles tu vois les traces sur les remparts premiers pas dans la neige je suis déjà revenu
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