Demain l'impossible (1999)
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01. Demain l'impossible
02. Filles à marier
03. Et si tu n'existais pas
 04. Fair play
05. 7ème rue
06. Lieux communs
 07. Notre histoire
08. Le petit guide des hôtels complets
09. L'amant
 10. 480 jours
11. Entre nous
 12. Ca ne sert à rien
  
  
  
  
  

Demain l'impossible

Une adresse notée à la légère,
tu n'as pas manqué à ses promesses,
dans chaque ville du monde à ciel ouvert,
toujours le même rêve qu'on caresse.

Qui as-tu rencontré ?
Le temps s'est arrêté.

Buvons à nos succès futurs
chacun ira de son côté,
il faut se laver des aventures,
garder le meilleur pour l'échappée.

Comment t'a-t'il trouvée ?
Le temps t'a-t'il changé ?

Demain l'impossible,
il faut tout essayer,
demain l'impossible,
pour se faire une idée,
demain la fortune,
et ne plus s'abîmer,
demain l'impossible.

Aujourd'hui, il faut reconnaître,
cachée pour ne pas déranger,
que tu aurais pu disparaître,
si tu n'avais résisté.

Que vas-tu emporter ?
Le temps n'est plus compté?

Demain l'impossible.

Fille à marier

Une fleur coupée,
l'homme est un voleur,
d'instantanés,
comme un amateur.

Fille à marier,
ç a ne valait pas la peine,
de se laisser aller,
pourvu qu'il t'emmène.

Encore semée,
l'homme est un planteur,
mauvaises pensées,
comme un imposteur.

Fille à marier,
ç a ne valait pas la peine,
de se laisser aller,
pourvu qu'il revienne.

Parole donnée,
l'homme est un menteur,
tout avaler,
dans la bonne humeur.

Fille à marier,
ç a ne valait pas la peine,
de se laisser aller,
tu vois où ça te mène.

Fille à marier,
ç a ne vaut jamais la peine,
de toucher les poignets,
jusqu'à sentir les veines.

Un homme qui cloche,
ç a devrait s'oublier,
quelqu'un s'approche,
de la ville où tu es née.

Et si tu n'existais pas
(Reprise Joe Dassin)

Fair play

Il me faudrait des chaussures,
des chaussures de ville.
Je voudrais garder l'allure,
si vous croyez que c'est facile !

Je suis témoin de l'usure,
des cuirs qui se frottent et se liment.
On leur a mené la vie dure,
jusqu'aux recoins les plus intimes.

Fair play.

Chauffeur, suivez cette voiture,
qui se faufile !
Je suis en quête de filatures,
de filles dociles,

je me démarque, je fais un appel,
dans une action difficile.
Il faut jouer moins personnel,
é viter le contact viril.

Fair play,

le peu d'attention
que vous avez accordé à cette affaire,
me laisse à penser qu'il y a sans doute,
autre chose à faire.
La journée fut plus belle,
qu'on ne l'avait prévue,
le ciel est favorable, demain je sors,
c'est entendu.
Depuis deux jours, il a neigé,
j'ai eu tout le temps d'y penser.

Fair play.


7ème rue

Tu sais, j'ai fait le nécessaire,
j'ai pesé le pour et le contre,
si tu es prête à changer d'air,
j'ai préparé notre rencontre.

Je laisse la lumière toute la nuit,
de loin tu verras en voiture,
j'ai balisé sur toute une vie,
pour préparer cette aventure.

On peut descendre plus au sud,
si tu manques ici de chaleur,
j'ai qu'une adresse, pas d'habitude,
je vais me faire à tes humeurs.

S'il te vient le goût de rester,
j'ai trouvé ce qu'il y a de mieux,
j'ai fait le plein de nouveautés,
avec du temps, avec tes yeux.

Tu sais, j'ai fait le nécessaire,
au dessus du lit j'ai écrit
" chaque jour c'est un anniversaire",
j'oublierai jamais, c'est promis.

Regarde, derrière les rideaux,
ne crois pas que je leur ressemble,
ils sont moins fiers, s'ils sont plus beaux,
puisqu'ils n'ont jamais su t'attendre.

On peut decendre plus encore,
si tu as manqué de douceur,
j'ai tout prévu, le moindre effort,
tu sais, je connais ça par coeur.

S'il te vient le goût de rester,
j'ai trouvé ce qu'il y a de mieux,
j'ai fait le plein de nouveautés,
avec du temps, avec tes yeux.

Tu sais, le nécessaire.

Tu sais, pour faire le nécessaire,
ne pense à rien, laisse moi te dire ,
nos rêves c'est pas une mince affaire,
gagnons du temps pour réussir.

Tu sais, pour faire le nécessaire,
j'ai pesé le pour et le contre,
si tu veux vraiment changer d'air,
j'ai préparé notre rencontre.

Lieux communs

Attention les lieux communs,
il a rencontré une folle.
Il est fini pour les uns,
pour les autres il s'isole.
Elle est restée à la maison,
si longtemps, qu'elle ne voit plus personne,
il est venu sans une question,
juste prendre le temps, qu'elle lui donne,

et le courage de lui dire,
est-ce que la nuit va suffire ?

Attention, les lieux communs,
il débranche le téléphone.
Il fait la tête pour les uns,
pour les autres il déraisonne.

Elle est restée à la maison,
elle était sûre qu'il tiendrait parole,
il est venu sans une question,
juste prendre quelques affaires au vol

et le courage de lui dire,
si la nuit pouvait suffire.

Attention, les lieux communs,
elle a changé souvent d'école.
Elle est spéciale pour les uns,
quand tous les autres rigolent.

Attention les lieux communs,
il a rencontré une folle.

Notre histoire

J'ai perdu la mémoire,
dormi loin des regards,
tu me rappelles à cette histoire,
de coeur et de hasards.
Sur le calendrier,
tu traces en pointillés,
le trait d'une union aléatoire,
on a pris du retard.

Si c'est notre histoire,
elle est la plus belle,
elle finira par nous plaire,
elles est bizarre,
elle est pas toujours claire,
elle nous ressemble quand même.

Il y a des habitudes,
qui souffriraient l'enfer,
on est à l'abri des lassitudes,
on vit tout à l'envers.

Il nous faudra du temps,
nous parler méchamment,
pour se croiser sans s'arrêter,
il faudra du talent.

De toi, à moi,
il n'y a qu'un pas,
c'est tout,
c'est rien à faire.
De toi, à moi,
il n'y a qu'un pas,
c'est tout,
mais c'est long à faire.

On pourrait tous les deux,
s'en sortir un peu mieux,
mais si tu me perds comme certains soirs,
je crains pour ma mémoire.

Si c'est notre histoire,
elle est la plus belle,
elle finira par nous plaire,
elle est bizarre,
elle est pas toujours claire,
mais elle nous ressemble quand même.

Si c'est notre histoire,
tu es la plus belle,
il n'y en a qu'une pour me plaire,
tu es bizarre,
je ne suis pas toujours clair,
on se ressemble quand même.

J'ai perdu la mémoire...

Le petits complets des hôtels complets

Les innocents sont des coupables,
qui manquent d'expérience.
Vous pourriez de temps en temps,
vous mettre à table,
et nous faire des confidences.
Je bois l'eau du robinet,
quand je suis saoul, je dors par terre,
que celui qui n'a jamais déconné,
me jette la première pierre.

L'amant

C'était comme deux rivières,
qui voulaient se croiser
et rouler un hiver,
dans le même lit,

on est comme ces rivières,
qui ont pas trouvé la mer,
qui se séparent
quand l'hiver est fini.

Vous étiez là,
comme tous les soirs,
mais ce soir là,
c'était un peu mieux,
je suis resté pour savoir
si je pouvais compter sur nous deux,
vous m'avez retenu pour la nuit,
j'ai pris l'hôtel pour une demeure,
vous m'avez libéré avant midi,
depuis la lumière me fait peur.

Je suis l'amant des grands espaces,
qui vous ressemble un peu par goût,
pour votre envie comme une menace,
les nerfs à bout, je rêve aussi.

Je révèle
dans une chambre noire,
l'épreuve de nos vies bancales,
une mise à jour de nos déboires,
le souvenir d'un idéal,
je voulais mourir d'une mort lente,
apaiser mon amour près de vous,
je vais mourir d'un mort violente,
puisque les maris sont jaloux.

480 jours

480 jours,
et toujours de belles couleurs,
4 murs pour faire le tour,
et garder la chaleur.

Chaud,
c'est encore chaud,
c'est encore loin ,
chaud c'est encore chaud,
c'est pour demain.

Sentir l'année en cours,
relever la même odeur,
gagner tous les concours
et vous retrouver vainqueur,

chaud...,

voir de mes propres yeux,
voir le temps qui s'évapore,
rêver de l'état des lieux, à deux,
dès que je m'endors,

chaud..

Entre nous

Puisque personne
ne viendra à notre secours,
puisqu'il est l'heure,
puisqu'il fait jour,
ouvrir les yeux ou pas.
Prendre des photos d'identité,
sans ne plus pouvoir comparer,
quel intérêt, sourire ou pas.

Et lorsque l'un d'entre nous deux s'en ira,
est-ce que l'autre continue ou pas ?

Envoyer un mot pour les fêtes,
à ceux qu'on ne verra plus,
est-ce ça tient encore,
est-ce que c'est foutu ?
Il y a quelqu'un là-bas pour leur dire,
puisque les enfants comprennent,
pourquoi mentir ?

Et lorsque l'un d'entre nous deux s'en ira,
est-ce que l'autre continue ou pas ?
Entre nous ?

Regarder ceux qu'on aime,
vieillir, faire des projets,
qu'ils pourront tenir,
est-ce que c'est peu ?
Est-ce que ça va ?
S'endormir sans ne rien sentir,
le long du bras,
est-ce que ça vient comme ça, ou pas ?

Et lorsque l'un d'entre nous deux s'en ira,
est-ce que l'autre continue ou pas ?

Ca ne sert à rien

Ca ne sert à rien,
d'aller si loin,
d'ouvrir les yeux,
si elle ferme les siens.
Ca ne sert à rien,
d'aller si bien,
si elle vit ça mieux,
seul dans mon coin.

Ca ne sert à rien,
mais ça s'impose,
on n'y peut rien,
ou pas grand chose,
faire comme les chiens,
dans leur silence,
n'attendre rien,
une évidence,
ç a ne sert à rien.

Ca sert les siens,
encore plus fort ,
qui ne demandent rien,
et qui donnent encore.
Ca sert les dents,
quand ça revient,
rien que du vent,
plus aucun lien.

Ca ne sert à rien,
mais ça s'impose,
on n'y peut rien,
ou pas grand chose,
faire comme les chiens,
dans leur silence,
n'attendre rien,
une évidence,
ç a ne sert à rien.

Ca ne sert à rien,
d'y croire encore,
mais ça nous retient
au corps à corps.
Ca perd aux points,
elle s'abandonne,
ça fait du bien,
ça sert aux connes.